Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 4.djvu/218

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bien dut-il te sembler étrange de voir, un jour, vers la fin du mois hélaphébolion, un voyageur descendre de l’un de ces légers bâtiments qui glissent comme des alcyons entre les îles de la mer Égée ; passer au pied du pin solitaire qui s’élevait sur ton rivage oriental ; laisser à sa gauche, l’autel de Mélicerte ; à sa droite, le bois de cyprès entourant l’enceinte consacrée à Bellérophon ; s’informer au gardien de la porte de Cenchrées où il rencontrerait le philosophe Apollonius de Tyane, et, — sur la réponse de cet homme, qu’il trouverait probablement le personnage qu’il cherchait dissertant avec ses disciples sous les platanes qui ombragent la fontaine Pyrène, — commencer, sans même jeter un coup d’œil dans l’intérieur de la ville, à gravir le