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que vous avez compris le chant de cet oiseau, et que la traduction est exacte ?

— Oh ! c’est bien facile, dit Apollonius ; viens, et tu verras.

Alors, Isaac et Apollonius, suivis des disciples de ce dernier, firent un léger détour, et, par ce détour, arrivèrent au point culminant du chemin qu’avait indiqué Apollonius ; de là, le regard pouvait suivre la route pendant une longueur de cinq ou six stades.

La route était toute semée de blé, et toute couverte d’oiseaux joyeux qui profitaient avec ardeur de la bonne fortune qui leur advenait ; — dans le lointain, et presque à perte de vue, on apercevait encore le meunier, l’âne et le sac.

— C’est vrai ! dit Isaac. Maintenant, passons au peuplier.