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Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 4.djvu/296

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jeunes gens qui portent le cothurne de pourpre, et qui habitent entre les deux mers ; leur esprit pense d’une façon, leur bouche dit de l’autre, et il est rare — tant ils sont amoureux d’eux-mêmes et courtisans de leur propre mérite ! — que leur cœur soit pour quelque chose dans ce que dit leur bouche ou pense leur esprit ! »

Mais je regardais Meroë avec tant d’amour, tout en me soulevant lentement sur un genou, — lentement, car il me semblait que tous les os de mon corps avaient dû se briser dans ma chute, et qu’à chaque mouvement, j’allais ressentir une douleur ; — mais je la regardais avec tant d’amour, que, par un geste plein de grâce et de voluptueuse pudeur, s’il est possible d’al-