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Besses, des Thessaliens ; en tout, près de deux cent soixante mille hommes ; — de plus, les chevaliers, les sénateurs et la belle jeunesse de Rome, tous accourus là pour en finir d’un seul coup avec l’ennemi commun : César et le peuple ! — À part cette fameuse dixième légion qui ne le quittait jamais, César avait avec lui peu de Romains, mais beaucoup de ce que, en Italie, on appelait des barbares. Ces barbares, c’étaient la pesante infanterie de la Belgique, et l’infanterie légère de l’Avernie et de l’Aquitaine ; c’étaient des cavaliers germains et gaulois, des archers rutènes, une garde espagnole. Au reste, tous soldats dévoués et terribles : à Massilia, un seul de ces hommes s’était rendu maître de tout un vaisseau. En Afrique, Scipion, voulant épargner la vie à