Aller au contenu

Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 5.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 154 —

geurs, éclairés par le reflet des flammes, apparurent-ils rougissants au sommet du monticule, que les syrènes s’approchèrent de la rive, et, avec cette voix ravissante qui avait failli perdre Ulysse et ses compagnons, invitèrent Apollonius et Isaac à se confier à elles pour gagner l’autre bord.

Mais Apollonius, sans les écouter, haussant la voix :

— Holà ! vieux Chiron, cria-t-il, viens à nous, et transporte-nous sur l’autre rive. Je te donnerai, pour récompense, des nouvelles de ton élève Achille, qui m’est apparu sur les côtes de la Troade, et qui m’a chargé d’un message pour toi.

Apollonius n’avait pas encore prononcé le dernier mot, que déjà le maître de tant de héros fendait de sa