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tion, leurs amours, qui avaient eu un commencement, ne devaient pas avoir de fin.

On implorait encore, mais sans leur élever d’autels particuliers, le Ciel et la Terre, dont le concours produit l’abondance et la fertilité ; les parques, qui tiennent dans leurs mains la vie des hommes, et les grâces, qui embellissent les jours des époux heureux.

Sur le seuil du temple de Vénus, un prêtre de la déesse présenta à chacun des fiancés une branche de lierre, symbole des liens qui ne devaient être rompus que par la mort ; puis l’on chanta des hymnes devant l’autel ; puis l’on passa à l’artemisium, où Clinias et Meroë déposèrent chacun une boucle de leurs cheveux : celle de Clinias roulée autour d’une branche de myrte en fleurs, celle