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qu’au tiers de leur hauteur ; ces peintures, rappelées aux chapiteaux, représentaient des fleurs dont il semblait que le calice vînt de s’ouvrir, des oiseaux et des papillons aux ailes de nacre, de pourpre et d’azur, dont le plumage éclatait des plus vives couleurs. De place en place, de légères touches d’or brillaient comme les étincelles d’un foyer à moitié éteint, ou comme ces insectes nocturnes qui, à chaque battement de leur aile, font jaillir une flamme. Les murailles étaient divisées en compartiments au centre desquels les premiers artistes du temps avaient peint les paysages célèbres de la Grèce : Delphes et son temple, Athènes et son parthénon, Sparte et sa citadelle, Dodone et sa forêt. Une chasse où des Amours montés des chars traînés par des licornes