dants, un détritus plus épais : chênes de deux cents coudées, fougères de quarante, éléphants de quatorze, ont été les fondations de notre sol, le berceau sur lequel l’homme a vu le jour.
Isaac regardait et écoutait avec étonnement ; chaque parole, en faisant glisser un rayon de lumière dans son esprit, semblait donner une nouvelle force à sa volonté.
— Oui, dit-il, j’entends : les jours de la création sont des siècles… Moïse ne s’est point trompé ; c’est seulement à nous de comprendre… Descendons.
Tous deux continuèrent leur chemin ; mais, au bout d’un instant :
— Quelle est cette seconde couche ? demanda Isaac. Elle est plus blanche que la première, et pleine de cailloux et de coquilles… Est-ce encore une des surfaces du monde antérieur au nôtre ?
— Oui, dit Apollonius, c’est celle qui marque la transition des reptiles