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sur ses genoux, et celle d’Orphée environné des animaux qu’il apprivoisait par ses chants. C’est sur l’Hélicon, enfin, que poussaient ces fruits à la douceur exquise, dont parle Pausanias, et ces plantes si salutaires, qu’à glisser seulement entre leurs tiges, les serpents perdaient leur venin.

Le Cithéron, dont nos voyageurs gravissaient la pente méridionale, présentait, comme nous l’avons dit, un aspect tout différent : c’était une montagne brumeuse, sauvage, inhospitalière, consacrée à Erinnis, et retentissant, chaque nuit, des cris frénétiques des bacchantes. Tout ce qui s’était passé sur cette montagne terrible avait quelque chose de fatal, comme l’aspect même de la montagne. C’est sur le Cithéron, à l’ombre des pins noirs et des som-