Page:Dumas - Isaac Laquedem, 1853, tome 5.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 92 —

de le frapper de leurs massues, l’avaient enfoncé comme une enclume vivante dans les entrailles de la terre ; puis, sur la place où il avait disparu, ses farouches ennemis avaient abattu une forêt tout entière à laquelle ils avaient mis le feu.

Mais, du sein des flammes s’était envolé un oiseau aux ailes d’or : c’était l’immortel Cenée qui remontait au ciel !

Les centaures continuèrent leur course vers la capitale du pays des Lapithes ; mais un secours inattendu venait d’arriver à ceux-ci.

Thésée, importuné de la renommée de Pirithoüs, était parti d’Athènes pour le combattre : et, se jugeant digne d’un pareil adversaire, Pirithoüs avait pris les armes, et avait marché au-devant de lui. Or, lorsqu’ils se trouvèrent en face