Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/46

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Il est mort à la peine, directeur du Théâtre-Lyrique. Paix à son âme !

Un matin, il se présenta chez Dorval.

Il rapportait la réponse du comité.

— Ma chère madame Dorval, commença-t-il, Je dois vous dire, à mon grand regret, que le comité du Thépatre-Français, à l’unanimité, refuse votre demande.

Dorval fit un de ces mouvements fébriles auxquels elle était sujette pendant les derniers mois de sa vie.

Luguet pâlit.

Il se tenait debout derrière Seveste.

— Attendez, attendez, dit Seveste, mais voici ce que je puis vous offrir, moi.

Dorval respira.

— Il va, continua Seveste, se faire un remaniement sur le luminaire. J’espère économiser deux ou trois cents francs d’huile par mois ; eh bien, ces deux ou trois cents francs, je prends sur moi de vous les offrir !

L’intention était bonne, oui, certes ; mais, on en conviendra, la forme était cruelle.