Page:Dumas - La Dernière Année de Marie Dorval, 1855.djvu/93

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Nous ne devons plus rien à la pauvre Marie, que notre amour et nos prières. Nous y avons laissé le reste de nos pauvres petits bijoux, et je suis fier de me dire que dans ce Paris, séjour de toutes les gloires, dans ce Paris peuplé de tant de grands noms, dans ce Paris riche de tant de millionnaires, ce n’est qu’en prenant sur l’existence de nos pauvres enfants, que nous avons pu trouver une somme suffisante à enterrer Marie Dorval.

Tout à vous,
René Luclet.


Au reçu de cette lettre, j’ai écrit à l’instant même à Luguet.

Mon pauvre ami.

Envoyez-moi la liste des objets que vous avez engagés, et le total de la somme que cet engagement a produit.

J’ai une idée.

Tout vôtre,
Alex. Dumas.

Deux heures après, j’avais cette réponse :