Page:Dumas - La Femme au collier de velours, 1861.djvu/132

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Cette lâche mort de la Du Barry lui parut l’absolution de la pauvre femme. Elle n’avait donc jamais eu d’orgueil, puisqu’elle ne savait même pas mourir ! Savoir mourir, hélas ! en ce temps-là ce fut la vertu suprême de ceux qui n’avaient jamais connu le vice.

Hoffmann réfléchit ce jour-là que, s’il était venu en France pour voir des choses extraordinaires, son voyage n’était pas manqué.

Alors, un peu consolé par la philosophie de l’histoire :

— Il reste le théâtre, se dit-il, allons au théâtre. Je sais bien qu’après l’actrice que je viens de voir, celles de l’opéra ou de la tragédie ne me feront pas d’effet, mais je serai indulgent. Il ne faut pas trop demander à des femmes qui ne meurent que pour rire.

Seulement, je vais tâcher de bien reconnaître cette place pour n’y plus jamais passer de ma vie.