Page:Dumas - La salle d'armes 1 Pauline, Dumont, 1838.djvu/216

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j’allai avant de me retirer dans ma chambre embrasser ma mère : en approchant mes lèvres de son front, je m’aperçus que ses larmes coulaient ; alors je tombai à genoux devant elle en cachant ma tête dans sa poitrine. En voyant ce mouvement, elle devina le sentiment qui me le dictait, et abaissant ses deux mains sur mes épaules, et me serrant contre elle : — Sois heureuse, ma fille, dit-elle, c’est tout ce que je demande à Dieu.

Le surlendemain madame de Lucienne demanda officiellement ma main à ma mère.

Six semaines après, j’épousai le comte Horace.