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MURAT
de sa mort. Enfin il sortit de sa contemplation intérieure et releva son front pâle mais tranquille. Alors il s’approcha d’une glace, arrangea ses cheveux : son caractère étrange ne le quittait pas. Fiancé de la mort, il se faisait beau pour elle.
Quatre heures sonnèrent.
Murât alla lui-même ouvrir la porte.
Le général Nunziante l’attendait.
— Merci, général, lui dit Murat : vous m’avez tenu parole ; embrassez-moi, et retirez-vous ensuite, si vous le voulez.
Le général se jeta dans les bras du roi en pleurant et sans pouvoir prononcer une parole :
— Allons, du courage, lui dit Murat ; vous voyez bien que je suis tranquille.
C’était cette tranquillité qui brisait le cou-