ou qu’il y avait… que je n’étais pas seul sur la route.
— Oui, oui, il y avait quatre gendarmes.
— Oh ! je ne parle pas d’eux ; je parle d’un… d’un certain fourgon. Voilà le mot lâché.
— Il est dans la cour, dit Bruno regardant à son tour la lampe à travers son verre.
— Je m’en doute bien, répondit le brigadier ; mais vous comprenez, je ne peux pas m’en aller sans mon fourgon.
— Aussi vous vous en irez avec.
— Et intact ?
— Heim ! fit Bruno, il y manquera peu de chose relativement à la somme ; je n’y prendrai que ce dont j’ai strictement besoin.
— Et êtes-vous bien gêné ?
— Il me faut deux mille onces.
— Allons, c’est raisonnable, dit le brigadier, et bien des gens ne seraient pas aussi délicats que vous.
— D’ailleurs, soyez tranquille, je vous donnerai un récépissé, dit Bruno.
— À propos de récépissé, s’écria le briga-