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Page:Dumas - La salle d'armes 2 Pascal Bruno, Dumont, 1838.djvu/341

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— Eh bien ! mon fils, lui dit-il, la vue de cette femme vous a-t-elle inspiré de pieuses pensées ?

— Cette femme et moi, mon père, répondit Bruno, nous étions nés pour être heureux et innocens ; Elle l’a faite parjure, et moi meurtrier ; Elle nous a conduits, cette femme par le chemin de la folie, et moi par celui du désespoir, à la tombe où nous descendons tous deux aujourd’hui… Que Dieu lui pardonne, s’il l’ose ; mais moi je ne lui pardonne pas !

En ce moment les gardes entrèrent, qui venaient chercher Pascal pour le conduire à l’échafaud.