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PHILOSOPHIE CHIMIQUE.

de plus facile alors que de suivre jusqu’au moindre détail les lois découvertes par Wenzel et Richter.

Jusque-là point de difficulté : mais vient-on à chercher les équivalents des corps simples, on en rencontre bientôt d’assez graves, quoiqu’en certains cas il n’y en ait aucune.

Ainsi, quand un corps simple forme un hydracide, l’équivalent de celui-ci est fixé par les règles précédentes ; et, quand on voit que l’acide chlorhydrique en agissant sur la potasse forme de l’eau et du chlorure de potassium, il demeure évident que l’équivalent du chlore est représenté par la quantité de ce corps qui remplace l’oxygène de la potasse. Mais prendre par un moyen analogue les équivalents du carbone, du phosphore, de l’azote, ce serait détruire d’autres analogies ; les prendre autrement, c’est remplacer les règles par des procédés arbitraires.

Mais c’est surtout en ce qui concerne les équivalents des métaux que l’on éprouve une difficulté grave, car il est des métaux qui produisent plusieurs bases. Ainsi, par exemple, le fer produit deux oxydes salifiables formés de

100 oxygène et 339 fer protoxyde.
100 oxygène et 226 fer peroxyde.

et conséquemment, pour saturer 1 équivalent d’un acide, on peut prendre à volonté 439 de protoxyde