d’édilité et d’instruction publique. Il est honteux pour l’une et l’autre que les étrangers s’en aillent de Baïa induits en erreur par des cicerones patentés.
Il ne tiendra pas à nous, auteur du Corricolo, comme nous appelait le savant M. Niccolini, qu’il en soit autrement.
Comme le port de Baïa est à peu près le point extrême où peuvent vous conduire vos chevaux de louage, vous vous arrêtez, vous contemplez un instant ce beau golfe dont Horace a dit :
Et, remontant en voiture, vous revenez en demandant s’il n’y a pas un moyen d’éviter Pouzzoles.
Pouzzoles est inévitable.
Vous repassez par Pouzzoles ; vous retrouvez, non pas vos cicerones, ils sont sur la route de Naples, mais vos pauvres, votre barricade, vos porteurs de voiture. Seulement, comme, arrivé à la porte, la route va en descendant, vous réclamez la grande vitesse, le cocher fouette ses chevaux, en soupirant, et vous arrivez tout d’un trait à l’établissement de l’écailleur d’huîtres.
Là, le chemin bifurque ; pour rien au monde, vous ne voulez vous exposer au martyre que vous avez subi, vous criez :
— Par la grotte de Pouzzoles !
Le cocher appuie à gauche, vous arrivez à la grotte de Pouzzoles.
La grotte de Pouzzoles est comme les guichets du Louvre : on ne peut la traverser qu’au pas.