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Page:Dumas - Le Chevalier de Maison-Rouge, 1853.djvu/221

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LE CHEVALIER DE MAISON-ROUGE.
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ce gonflement de la fièvre qui défigure, il entra par la grille donnant à cette époque dans la cour du Palais.


Et il se rangea de côté, donnant des ordres à son aide.

Il était, comme l’abbé Girard, vêtu d’un habit noir, les habits sacerdotaux étant abolis.

Dans le greffe, ils trouvèrent plus de cinquante personnes, soit employés à la prison, soit députés, soit commissaires, se préparant à voir passer la reine, soit en mandataires, soit en curieux.

Son cœur battit si violemment, quand il se trouva en face du guichet, qu’il n’entendit plus les pourparlers de l’abbé avec les gendarmes et le concierge.

Seulement un homme qui tenait à la main des ciseaux et un morceau d’étoffe fraîchement coupé heurta Maison-Rouge sur le seuil.

Maison-Rouge se retourna et reconnut l’exécuteur.

— Que veux-tu, citoyen ? demanda Sanson.

Le chevalier essaya de réprimer le frisson qui malgré lui courait dans ses veines.

— Moi ? dit-il. Tu le vois bien, citoyen Sanson, j’accompagne le curé de Saint-Landry.

— Ah ! bien, répliqua l’exécuteur.

Et il se rangea de côté, donnant des ordres à son aide. Pendant ce temps, Maison-Rouge pénétra dans