Page:Dumas - Le Collier de la reine, 1888, tome 1.djvu/9

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Et d’abord, à propos même du titre que nous venons d’écrire, qu’on nous permette d’avoir une courte explication avec nos lecteurs. Il y a déjà vingt ans que nous causons ensemble, et les quelques lignes qui vont suivre, au lieu de relâcher notre vieille amitié, vont, je l’espère, la resserrer encore.

Depuis les derniers mots que nous nous sommes dits, une révolution a passé entre nous : cette révolution, je l’avais annoncée dès 1832[1], j’en avais exposé les causes, je l’avais suivie dans sa progression, je l’avais décrite jusque dans son accomplissement : il y a plus, — j’avais dit, il y a seize ans, ce que je ferais il y a huit mois.

Qu’on me permette de transcrire ici les dernières lignes

  1. Épilogue de Gaule et France.