regards, jette un cri et tombe en me montrant une tête au-dessus de cette porte.
Au-dessous de cette tête étaient écrits ces mots :
« Celle-ci est la tête d’Ali-Tebelin, pacha de Janina. »
J’essayai, en pleurant, de relever ma mère : elle était morte !
Je fus menée au bazar ; un riche Arménien m’acheta, me fit instruire, me donna des maîtres, et quand j’eus treize ans me vendit au sultan Mahmoud.
— Auquel, dit Monte-Cristo, je la rachetai, comme je vous l’ai dit, Albert, pour cette émeraude pareille à celle où je mets mes pastilles de hatchis.
— Oh ! tu es bon, tu es grand, mon seigneur, dit Haydée en baisant la main de Monte-Cristo, et je suis bien heureuse de t’appartenir.
Albert était resté tout étourdi de ce qu’il venait d’entendre.
— Achevez donc votre tasse de café, lui dit le comte ; l’histoire est finie.