Page:Dumas - Le Fils du forçat.djvu/205

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coup d’œil sur le chalet : une des fenêtres du premier étage était éclairée.

– Elle est là, se dit-il.

Et s’asseyant sur le faîte du mur, il tira son échelle à lui et la fit passer du jardin de M. Coumbes dans celui de mademoiselle Riouffe, où il descendit aussi résolu, quoique le cœur gonflé de sentiments bien différents, que le soir où il avait pris ce chemin pour se rendre à son premier rendez-vous avec la jeune fille.




Où Pierre Manas intervient à sa façon.


Le chalet de mademoiselle Riouffe était bâti parallèlement au cabanon de M. Coumbes, le jardin l’entourait de tous les côtés ; seulement, ce jardin avait une centaine de mètres d’étendue du côté de la rue, c’est-à-dire du côté de la façade d’entrée de la maison, tandis qu’il n’en avait qu’une vingtaine dans la partie qui regardait la mer.