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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

de causer un peu avec vous, avant de vous présenter à nos convives, car vous dînez avec nous, n’est-ce pas ?

— Mais, monsieur, vous m’excuserez.

— Je n’admets pas d’excuses, vous tombez sur un jeudi ; tant pis pour vous : le jeudi, c’est mon jour : tout ce qui entre chez moi le jeudi m’appartient en pleine propriété. Après le dîner, vous serez libre de rester ou de partir. Sans l’évènement de tantôt, vous m’auriez trouvé à table, attendu que je dîne invariablement à deux heures. Aujourd’hui, par extraordinaire, nous dînerons à trois heures et demie ou quatre. Pyr-