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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/138

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

l’homme à l’habit, le pourpoint au moule, comme vous dites, vous autres romantiques.

Effectivement, rien n’était plus vrai. J’examinai Alliette : il était vêtu d’un habit gras, poudreux, râpé, taché ; son chapeau, à bords luisants comme du cuir verni, s’élargissait démesurément par le haut ; il portait une culotte de ratine noire, des bas noirs ou plutôt roux, et des souliers arrondis comme ceux des rois sous lesquels il prétendait avoir reçu la naissance.

Quant au physique, c’était un gros petit homme, trapu, figure de sphinx,