Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/151

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
138
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

lui persuader qu’il est bon de manger quelquefois, ne fût-ce que pour vivre ; vous lui offrirez votre bras et vous nous l’amènerez ; allez.

J’obéis à M. Ledru, devinant que le charmant esprit que je venais d’apprécier en quelques minutes me réservait quelque agréable surprise, et je m’avançai dans le jardin en regardant tout autour de moi.

L’investigation ne fut pas longue, et j’aperçus bientôt ce que je cherchais.

C’était une femme assise à l’ombre d’un quinconce de tilleuls, et dont je ne