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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/166

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Qu’est-ce que cette tache ? demandai-je ; et ce sang vient-il de la femme ou du mari ?

— Il vient, me répondit le commissaire, de la blessure que le meurtrier avait à la main et qui continue de saigner sans qu’on puisse arrêter le sang.

— Comprenez-vous, monsieur Ledru, dit le docteur, que cette brute-là persiste à affirmer que la tête de sa femme lui a parlé ?

— Et vous croyez la chose impossible, n’est-ce pas, docteur ?

— Parbleu !