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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

mi les vieillards de la cour que j’ai fréquentés. Ils avaient le mot propre, de l’énergie et de la finesse, quelques antithèses, mais des épithètes qui augmentaient le sens ; de la profondeur sans pédanterie, de l’enjouement sans malignité. »

Il y a juste cent ans que le marquis d’Argenson écrivit ces lignes, que je copie dans son livre. — Il avait, à l’époque où il les écrivait, à peu près l’âge que nous avons, — et comme lui, mon cher ami, nous pouvons dire : — Nous avons connu des vieillards qui étaient, hélas ! ce que nous ne sommes plus, —