Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/199

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
186
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Et en même temps la pauvre femme, toute pâle et toute tremblante, — me saisit le bras, se cramponnant à moi comme le naufragé à la planche de son salut.

— La fille de la mère Ledieu tant que tu voudras ; mais tu n’as pas de carte de civisme, la belle fille, et tu vas nous suivre au corps de garde !

La jeune femme me serra le bras ; — je sentis tout ce qu’il y avait de terreur et de prière dans cette pression. — J’avais compris.

Comme elle m’avait appelé du pre-