Aller au contenu

Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/208

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
195
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

son nom, plusieurs fois répété dans l’intérieur du club, parvint jusqu’à nous. Danton ! Danton ! criaient plusieurs voix, — à la tribune ! — Pardon, mon cher, me dit-il, — tu entends, — une poignée de main, et laisse-moi rentrer. J’ai donné la droite au sergent, — je te donne la gauche. — Qui sait ? le digne patriote avait peut-être la gale.

Et se retournant :

— Me voilà ! dit-il de cette voix puissante qui soulevait et calmait les orages de la rue, — me voilà, attendez-moi.

Et il se rejeta dans l’intérieur du club.