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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/233

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Un homme de quarante-huit à cinquante ans ouvrit la porte. Il était vêtu en ouvrier, et paraissait exercer l’état de relieur de livres.

Mais aux premiers mots qu’il me dit, aux premiers remercîments qu’il m’adressa, le grand seigneur s’était trahi.

— Monsieur, me dit-il, la Providence vous a envoyé à nous, et je vous reçois comme un envoyé de la Providence. Est-il vrai que vous pouvez me sauver, et surtout que vous voulez me sauver ?

Je lui racontai tout, je lui dis comment Marceau se chargeait de l’emme-