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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/248

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

en qualité de sous-maîtresse, et cela pour la soustraire plus sûrement aux recherches de la police révolutionnaire, devenues plus actives que jamais.

Les dimanches et les jeudis, nous les passions ensemble dans ce petit appartement de la rue Taranne : de la fenêtre de la chambre à coucher, nous voyions la place où nous nous étions rencontrés pour la première fois.

Chaque jour nous recevions une lettre ; elle au nom de Solange, moi au nom d’Albert.

Ces trois mois avaient été les plus heureux de ma vie.