Aller au contenu

Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/279

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
266
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Solange ! Solange ! Solange !

À la troisième fois, les yeux se rouvrirent, me regardèrent, laissèrent tomber deux larmes, et, jetant une flamme humide comme si l’âme s’en échappait, se refermèrent pour ne plus se rouvrir.

Je me levai fou, insensé, furieux ; je voulais fuir, mais, en me relevant, j’accrochai la table avec le pan de mon habit ; la table tomba, entraînant la chandelle qui s’éteignit, la tête qui roula, m’entraînant moi-même éperdu. Alors il me sembla, couché à terre, voir cette tête glisser vers la mienne sur la pente des dalles : ses lèvres touchèrent mes