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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

me menaçant. Je n’y fis point attention… De pareilles menaces sont fréquentes chez les condamnés. Mais, le lendemain de l’exécution, le bourreau se présenta chez moi, me demandant humblement pardon de sa visite ; mais me déclarant qu’il avait cru devoir m’avertir d’une chose : le bandit était mort en prononçant une espèce de conjuration contre moi, et en disant que, le lendemain à six heures, heure à laquelle il avait été exécuté, j’aurais de ses nouvelles.

Je crus à quelque surprise de ses compagnons, à quelque vengeance à main armée, et, lorsque vinrent six heures, je