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LES MILLE ET UN FANTÔMES.
bras, et il m’a dit : — Emporte ! — Emporte ! — J’ai bravement emporté le chat, — et il a été satisfait.
— Mais, si tu as emporté le chat, — le chat existait donc.
— Eh non ! le chat n’existait que dans son imagination. Mais à quoi cela lui aurait-il servi, quand je lui aurais dit la vérité ? — à me faire mettre à la porte ; — ma foi non, je suis bien ici, et j’y reste. — Il me donne vingt-cinq livres par an, — pour voir un chat. Je le vois. — Qu’il m’en donne trente, et j’en verrai deux.
Je n’eus pas le courage d’en entendre