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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/31

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

époque, et, en ma qualité de grand chasseur, c’était chose grave que le choix du pays où devait, chaque année, se faire l’ouverture.

D’habitude nous allions chez un fermier ou plutôt chez un ami de mon beau-frère ; c’était chez lui que j’avais fait, en tuant un lièvre, mes débuts dans la science des Nemrod et des Elzéar Blaze. Sa ferme était située entre les forêts de Compiègne et de Villers-Cotterets, à une demi-lieue du charmant village de Morienval, à une lieue des magnifiques ruines de Pierrefonds.

Les deux ou trois mille arpents de