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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/40

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

tendant à la circonférence. Quand on marche dans cette prairie de Montrouge, on marche sur des abîmes. De temps en temps on trouve un enfoncement de terrain, une vallée en miniature, une ride du sol. C’est une carrière mal soutenue en-dessous dont le plafond de gypse a craqué. Il s’est établi une fissure par laquelle l’eau pénètre dans la caverne ; l’eau a entraîné la terre ; de là le mouvement du terrain, cela s’appelle un fondis.

Si l’on ne sait point cela ; si on ignore que cette belle couche de terre verte qui vous appelle ne repose sur rien, on peut,