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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/56

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

de passer en courant ; puis enfin apparaissait, sur le seuil de sa porte, un maréchal ferrant, noir par devant, mais le dos éclairé par la lumière de sa forge dont un apprenti continuait de tirer le soufflet. Voilà pour la Grande-Rue.

Quant à la rue de Diane, — à part le groupe principal que nous avons décrit, — elle était déserte. Seulement à son extrémité l’on voyait poindre deux gendarmes qui venaient de faire leur tournée dans la plaine pour demander les ports d’armes, et qui, sans se douter de la besogne qui les attendait, se rappro-