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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/65

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Qu’ai-je besoin d’y aller, puisque j’avoue tout, — puisque je vous dis que je l’ai tuée, tuée avec cette grande épée à deux mains que j’ai prise au Musée d’artillerie l’année dernière ? conduisez-moi en prison ; je n’ai rien à faire là-bas, conduisez-moi en prison !

Le docteur et M. Ledru se regardèrent.

— Mon ami, dit le commissaire de police, qui, comme M. Ledru, espérait encore que Jacquemin était sous le poids de quelque dérangement d’esprit momentané ; — mon ami, la confrontation est d’urgence ; — d’ailleurs il faut que