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Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/85

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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— La robe était, d’un côté, retroussée jusqu’à la jarretière.

On voyait que la victime avait été frappée au moment où, à genoux devant le tonneau, elle commençait à remplir une bouteille, qui lui avait échappé des mains et qui était gisante à ses côtés.

Tout le haut du corps nageait dans une mare de sang.

Debout sur un sac de plâtre adossé à la muraille, comme un buste sur sa colonne, on apercevait ou plutôt on devinait une tête, noyée dans ses cheveux ; une raie de sang rougissait le sac, du haut jusqu’à la moitié.