Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome I.djvu/96

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
83
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

pondis sur le même ton, du mieux que je pus.

— Bien ! fit le commissaire de police. Voyez, si c’est bien cela, Messieurs, et si vous avez quelques observations à faire.

Et de ce ton nasillard et monotone qui n’appartient qu’aux fonctionnaires publics, il lut :

« Cejourd’hui, premier septembre 1851, à deux heures de relevée, ayant été averti par la rumeur publique, qu’un crime de meurtre venait d’être commis dans la commune de Fontenay-aux-Roses, sur la personne de Marie-Jeanne