Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/104

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
93
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

cette médaille, le mauvais esprit n’aurait aucune prise sur son corps.

— Est-ce tout ce qu’il a dit ?

— Non. En me quittant pour marcher à l’échafaud, il m’a dit encore que vous arriveriez ce soir, que vous viendriez me voir sitôt votre arrivée ; voilà pourquoi je vous attendais.

— Il vous a dit cela ? fis-je avec étonnement.

— Oui ; et puis encore il m’a chargée d’une dernière prière.

— Pour moi ?

— Pour vous. — Il a dit qu’à quelque heure que vous veniez, je vous priasse… Mon Dieu ! je n’oserai ja-