Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
98
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

leurs houhoulements, le chemin de l’esplanade, — chemin étroit, difficile, raboteux, creusé dans le roc, percé à travers les broussailles.

Je ne puis pas dire que j’eusse peur. — L’homme qui croit en Dieu, qui se confie à lui, — ne doit avoir peur de rien, — mais j’étais ému.

On n’entendait au monde que le tic-tac monotone du moulin de la basse ville, le cri des hiboux et des chouettes, et le sifflement du vent dans les broussailles.

La lune entrait dans un nuage noir, dont elle brodait les extrémités d’une frange blanchâtre.