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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

vrais maintenant le gibet de son extrémité supérieure à sa base. J’apercevais une masse sans forme qui semblait un animal à quatre pattes et qui se mouvait.

Je m’arrêtai et me couchai derrière un rocher. Cet animal était plus gros qu’un chien et plus massif qu’un loup.

Tout à coup, il se leva sur les pattes de derrière et je reconnus que cet animal n’était autre que celui que Platon appelait un animal à deux pieds et sans plumes, — c’est-à-dire un homme.

Que pouvait venir faire, à cette heure, un homme sous un gibet, à moins qu’il n’y vînt avec un cœur religieux pour