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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Je m’élançai. À ma vue, le pendu parut redoubler d’agitation, tandis que, dessous lui, était immobile et gisant le corps qui s’était détaché du gibet.

Je courus d’abord au vivant. Je montai vivement les degrés de l’échelle, et, avec mon couteau, je coupai la corde ; le pendu tomba à terre, je sautai à bas de l’échelle.

Le pendu se roulait dans d’horribles convulsions, l’autre cadavre se tenait toujours immobile.

Je compris que le nœud coulant continuait de serrer le cou du pauvre diable. Je me couchai sur lui pour le fixer. — et,