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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

Je me suis dit : Bon ! bon ! tu veux ; c’est bien aisé à dire, cela ; mais, quand la nuit sera venue, sois tranquille, nous verrons. Alors, quand la nuit a été venue, je suis parti de la maison. J’avais laissé mon échelle aux alentours ; je savais où la retrouver. J’ai été faire une promenade ; je suis revenu par le plus long, et puis, quand j’ai vu qu’il n’y avait plus personne dans la plaine, quand je n’ai plus entendu aucun bruit, je me suis approché du gibet, j’ai dressé mon échelle, je suis monté, j’ai tiré le pendu à moi, je lui ai décroché sa chaîne, et…

— Et quoi ?

— Ma foi ! croyez moi si vous voulez :