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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

ce cri. Je me rappelai ce que les saintes Écritures disaient des exorcismes et du cri que poussent les démons en sortant du corps des possédés.

Le bourreau tremblait comme la feuille.

— Venez ici, mon ami, lui dis-je, et ne craignez rien.

Il s’approcha en hésitant.

— Que me voulez-vous ? dit-il.

— Voici un cadavre qu’il faut remettre à sa place.

— Jamais. Bon ! pour qu’il me pende encore.

— Il n’y a pas de danger, mon ami, je vous réponds de tout.