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LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Ne craignez rien, lui dis-je, je réponds de tout.

— N’importe, reprit le bourreau, ne me perdez pas de vue, et, au moindre cri, venez à mon secours.

— Soyez tranquille, vous n’aurez pas besoin de moi.

Il s’approcha du cadavre, le souleva doucement par les épaules et le tira vers l’échelle tout en lui parlant :

— N’aie pas peur, l’Artifaille, lui disait-il, ce n’est pas pour te prendre ta médaille. Vous ne nous perdez pas de vue, n’est-ce pas, monsieur l’abbé ?

— Non, mon ami, soyez tranquille.

— Ce n’est pas pour te prendre ta mé-