Page:Dumas - Mille et un fantômes, 1849, tome II.djvu/143

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
132
LES MILLE ET UN FANTÔMES.

— Je suis payé pour y croire : j’ai vu.

— Qu’avez-vous vu ?… un de ces morts vivants ?

— Oui.

— Voyons, monsieur Alliette, puisque chacun a raconté son histoire, racontez aussi la vôtre ; il serait curieux que ce fût la plus vraisemblable de la société.

— Vraisemblable ou non, docteur, la voici dans toute sa vérité. J’allais de Strasbourg aux eaux de Louesche. Vous connaissez la route, docteur ?

— Non ; mais n’importe, allez toujours.

— J’allais donc de Strasbourg aux eaux de Louesche, et je passais naturellement