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LES MILLE ET UN FANTÔMES.
vous allez à l’instant même faire retirer vos hommes et me laisser le soin de cette jeune femme.
— Mon frère, mon frère, répondit celui auquel ces paroles étaient adressées et qui semblait se contenir avec peine ; mon frère, prenez garde de lasser ma patience, je vous laisse le château, laissez-moi la forêt. Au château, vous êtes le maître, mais ici je suis tout puissant. Ici, il me suffirait d’un mot pour vous forcer de m’obéir.
— Kostaki, je suis l’aîné, c’est vous dire que je suis le maître partout, dans la forêt comme au château, là-bas comme ici. Oh ! je suis du sang des Brancovan